La logistique urbaine représente de nombreux enjeux et difficultés pour les professionnels, ils doivent prendre en compte les réglementations et les exigences des métropoles. Pour faire face à ces complications, de nombreuses entreprises créent des solutions pour venir en aide aux transporteurs et aux donneurs d’ordres.
La logistique urbaine ou livraison du dernier kilomètre représente le dernier maillon de la chaîne logistique, le maillon le plus compliqué à contrôler et le plus cher. Elle rassemble tous les flux de marchandises en agglomération. Les agglomérations prennent avec sérieux les problèmes qu’engendre la logistique urbaine, en créant notamment des zones à faible émission (ZFE) afin de réguler la circulation et de réduire la pollution des particules fines.
On estimait en 2016 que les transports liés à l’activité professionnelle d’une ville représentaient 50% des flux de véhicules dans la ville. Les 50% restants étaient liés aux ménages.
Mettre en place une stratégie de logistique urbaine durable demande beaucoup de temps et d’investissement de la part des professionnels en tenant compte des réglementations et des exigences des métropoles.
C'est un réel enjeu pour les transporteurs et les chargeurs de pouvoir faire évoluer les stratégies logistiques vers un modèle plus durable pour pouvoir répondre aux réglementations européennes et françaises en termes de développement durable et de santé publique. La logistique verte, aussi appelée logistique environnementale ou logistique durable, est un concept écologique qui vise à mieux gérer toute la chaîne logistique en minimisant l’impact sur l’environnement. Dans cette stratégie, le maillon qui pose le plus de problèmes est la livraison urbaine ou livraison du dernier kilomètre.
Il y a une densification des zones habitables, d'une part, qui entraîne des difficultés de circulation. Par exemple, à Paris, pas moins de 10 000 véhicules liés à la livraison urbaine naviguent tous les jours. Les entreprises, qui livrent en centres-villes, doivent faire face à plusieurs contraintes de réglementation, de marché etc. Ce qui leur demande une capacité d’adaptation rapide pour pallier ces problématiques.
La réglementation des Zones à Faibles Émissions (ZFE), d'autre part, qui se mettent en place dans de nombreuses métropoles, les livraisons dans les centres-villes deviennent de plus en plus compliquées pour les transporteurs. En effet, la circulation et notamment celle due à la logistique urbaine, génère un tiers des nuisances en ville : émissions de gaz à effet de serre, nuisances sonores et congestion. Les transporteurs et les chargeurs se voient obligés de s’adapter pour continuer à livrer dans ces zones. Sans oublier que les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux sujets qui concernent l’environnement.
Un enjeu environnemental et de santé publique :
Un enjeu économique :
Un enjeu social :
Un enjeu urbanistique :
Les donneurs d’ordres et les transporteurs ne sont pas seuls face à ces problématiques, de nombreuses solutions voient le jour pour permettre d’améliorer la logistique du dernier km. Il existe 4 leviers à actionner pour rendre cette logistique décarbonée :
Pour chacun de ces leviers, il existe des startups, des entreprises qui créent des solutions pour accompagner les professionnels et leur faire gagner du temps. À l'image, des dernières startups lauréates du programme PROPULSE initié par l'agence de l'innovation pour les transports.
Deki accompagne les chargeurs, donneurs d’ordres et transporteurs pour décarboner leurs livraisons urbaines. Nous mettons en place un SaaS qui permet de choisir le meilleur livreur avec le moins d’émissions de carbone mais aussi de décongestionner les villes, réduire les nuisances sonores et améliorer la vie des citoyens.